Pour Que Vivent Nos langues interpelle le Premier ministre sur la place des Langues régionales dans la réforme de la formation initiale et du recrutement des enseignants.

Le Collectif Pour Que Vivent Nos Langues a adressé au Premier ministre François Bayrou une lettre sur la place des langues régionales dans la réforme de la formation initiale et du recrutement des enseignants. Une copie a été adressée également à la ministre de l’Education nationale Mme Elisabeth Borne.

Le Collectif attire son attention et celle des député.e.s, sénateurs et sénatrices, sur le fait qu’aucune mention n’est faite de la place des langues régionales dans les nouveaux parcours de formation à compter de 2026.

De même, concernant les concours des premier et second degrés, les décrets publiés le 19 avril, continueront d’aggraver ce manque d’enseignants. Ils reprennent notamment les éléments négatifs de la réforme du CRPE (Concours de recrutement de professeurs des écoles) de 2022 conduite sous la houlette du Ministre de l’Éducation de l’époque, M. Blanquer, qui avait sensiblement diminué le poids des langues régionales, rendant le concours CRPE actuel « spécial langues régionales » de moins en moins « spécifique ».

Une copie de cette lettre a par ailleurs directement été remise au Premier ministre François Bayrou et au ministre en charge de l’enseignement supérieur Philippe Baptiste, à l’Assemblée Nationale le 7 mai, par le député Paul Molac, à l’origine de la loi du 21 mai 2021 relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion. La remise de cette lettre faisait suite à une question posée au gouvernement par le député sur ce même thème.

Pour Que Vivent Nos Langues demande au gouvernement de mettre en place un certain nombre de mesures nécessaires et urgentes pour nos langues.